Tout savoir sur les souris

A quoi ressemble-t-elle ?

La souris domestique pèse de 14 à 31 grammes et mesure de 6 à 11 cm pour le corps contre 230 à 500 g et 19 à 30 cm pour le rat brun à ne pas confondre.

 Sa queue lisse dépourvue de poils est égale ou légèrement supérieure à la longueur de son corps (6,5 à 10 cm). Elle possède un petit pied (14-19 mm contre 31-43 mm pour le rat brun). Comme tous les rongeurs, elle est dotée de deux paires d’incisives à croissance continue. À la différence du rat, les incisives supérieures présentent un petit crochet unique dans ce groupe. Au sein des rongeurs, les souris appartiennent à la tribu cosmopolite des Murini qui comprend 41 espèces, toutes de petite taille. 

Mais où se cache-t-elle ?

Les coins qu’occupent les souris dans un appartement sont généralement les mêmes pour tous, mais comme dit la célèbre expression pour chaque règle générale il y a une exception.

Pour cela il est nécessaire de savoir toutes leurs éventuelles cachettes afin de les chasser de chez-soi.

Alors voici les principaux lieux connus pour abriter ces rongeurs dans les appartements :

Les souris se cachent dans les murs

Il est fréquent qu’on retrouve des fissures et des petites ouvertures sur l’un de vos murs. Rendez-vous compte qu’elles peuvent constituer une aubaine aux souris pour vouloir s’y nicher, en accentuant l’ampleur des trous avec leurs incisives sachant qu’elles peuvent passer dans des trous de seulement 6mm de diamètres.

Une fois le rongeur dedans il est même possible qu’il creuse des cavités dans les murs en les rongeant afin de créer d’autres sorties.

Elles aiment les débarras

Les débarras sont, comme on le sait, des coins isolés dans un appartement, qui servent à abriter des objets dont l’utilité n’est pas régulière ou qui ne servent plus comme petit entrepôts pour les anciens meubles, du linge usé et les outils de bricolage.

Les pièces de débarras ne sont pas fréquentées régulièrement, par conséquent elles constituent un abri sur mesure aux souris qui cherchent un endroit où il y a le silence.

Il est à noter aussi que ces anciens objets sont utilisés par ces rongeurs afin qu’ils construisent leurs nids.

Les meubles peuvent cacher ces rongeurs

Que ce soit à l’intérieur ou derrière, les meubles peuvent constituer un coin très confortable aux rongeurs surtout ceux qui sont en bois et collés aux murs.

Le bois est une matière qui peut être facilement rongée par les souris, par conséquent elles peuvent créer des trous qui vont leur permettre d’accéder et de sortir de leurs nids du côté qui est placé en face du mur.

Le grenier

Le fait que le grenier soit un élément qui se trouve au-dessus des maisons en forme de sous-pente, il est très exposé aux rongeurs qui peuvent atteindre facilement les tuiles qui leur permettent en l’occurrence d’y accéder.

Si bien que les greniers soient des lieux sombres et silencieux et parfois contiennent des stocks de nourriture, ils constituent des endroits très touchés par les invasions de nuisibles.

Le vide sanitaire

Le vide sanitaire est un espace creux laissé au-dessous de la maison lors de la construction des fondations pour servir d’isolant d’humidité.

Les souris qui rongent facilement la terre et le béton, peuvent en creusant des galléries souterraines arriver au vide sanitaire voire même atteindre l’intérieur de la maison.

Le garage

Le garage n’est généralement pas bien entretenu ou en tout cas manque d’hygiène par rapport à l’intérieur d’une maison.

En plus de ça il est plus ouvert, par conséquent le risque que les souris y pénètrent est plus élevé.

Si donc votre garage est lié à votre domicile vous êtes exposés constamment aux invasions de souris. 

D’où viennent-elles ?

La grande majorité des souris proviennent du toit à cause des ouvertures qui peuvent se créer et qui nécessitent une réparation approfondie.

De plus, les souris sont même capables de monter un mur de brique à la verticale pour s’introduire dans une maison, de véritables escaladeuses !

Une fois dans la maison, les souris apprécient leur nouveau lieu d’habitation, car de la nourriture est disponible. De plus, les souris installent rapidement leur nid. S’en débarrasser deviendra alors une étape encore plus complexe, c’est pour cela qu’il est important d’agir le plus rapidement possible.

Quel est leur rythme de reproduction ?

Souris : maturité sexuelle, cycle et accouplement

Chez les souris, le mâle atteint sa maturité sexuelle à l’âge de 8 semaines et la femelle à seulement 6 semaines. Il n’y a pas de saison de reproduction particulière chez ces rongeurs qui peuvent avoir des souriceaux tout au long de l’année. On peut toutefois noter qu’ils sont encore plus prolifiques au cours de l’été…

Le mâle est fertile jusqu’à la fin de sa vie tandis que la femelle, qui ovule tous les 5 jours (chaleurs), a une fertilité qui décline et s’interrompt aux alentours de 18 mois. L’espérance de vie des souris est de moins de 3 ans.

Avant l’accouplement, le mâle et la souris se reniflent, se lèchent le museau. La saillie est très rapide, ne durant tout au plus que quelques secondes pendant lesquelles la femelle, chevauchée par le mâle, pousse des cris aigus. Mais avant cela, elle ne se laisse pas courtiser facilement, repoussant tout d’abord les assauts de son prétendant à plusieurs reprises avant d’accepter l’accouplement. Mais certaines souris dominantes peuvent tout simplement refuser le mâle.

La gestation chez la souris

Une souris peut avoir jusqu’à 8 portées en un an, chacune pouvant compter entre 6 et 10 petits, mais dans des cas plus exceptionnels on dénombre jusqu’à 21 souriceaux en une seule portée ! On recommande toutefois de ne lui accorder que deux portées au cours de sa courte vie, ce qui permet de préserver sa santé. Quoiqu’il en soit, toutes les conditions doivent être réunies, à savoir un environnement adapté, de la nourriture et de l’eau à volonté pour que la mère soit parfaitement équilibrée, calme et dévouée.

La gestation dure 20 jours pour une portée modérée et jusqu’à 23 jours si le nombre de souriceaux est important, c’est-à-dire s’il dépasse la moyenne. Au cours de cette période particulière, il est nécessaire d’aménager différents espaces dans la cage de la souris, de la disposer bien sûr dans un lieu calme, non stressant, à l’abri des courants d’air et des rayons directs du soleil mais de prendre également soin d’installer le mâle dans une autre cage.

Cette dernière précaution limite les risques de voir la petite femelle de nouveau fécondée juste après la naissance des souriceaux. De plus, la souris doit être sereine afin de pouvoir aménager son nid, ce qui a généralement lieu dans la semaine qui précède la mise-bas. Celle-ci est imminente lorsque les mamelles de la future mère commencent à être entourées d’une pilosité plus ou moins clairsemée.

La mise-bas chez les souris

C’est dans la majorité des cas au cours de la période nocturne que les souris mettent bas. Dans des conditions normales, la naissance des souriceaux issus d’une grosse portée se déroule en moins de 90 minutes. Comme on peut le constater chez de nombreux mammifères, la mère mange le placenta de chacun de ses rejetons et coupe elle-même chaque cordon ombilical. Il faut toujours vérifier que la femelle a expulsé autant de placentas que de souriceaux. Si ce n’est pas le cas, sa santé est mise en péril. Il faut s’en remettre au vétérinaire.

La souris est attentionnée, s’occupe bien de ses petits. Ceux-ci naissent aveugles et nus, mais sont parfaitement pris en charge et protégés par leur mère qui prend un soin étonnant à les maintenir au chaud pendant les 15 premiers jours qui suivent la mise-bas.

On peut dans certains cas déplorer un acte de cannibalisme chez les souris. Les mères sont en effet susceptibles de manger leurs petits à la naissance lorsque les souriceaux sont trop nombreux (grosse portée). Dans ce cas de figure, une mère souris mange ceux qu’elle juge excédentaires comme les plus faibles. Il existe bien d’autres exemples pouvant justifier une telle attitude.

Le cannibalisme a lieu également chez les souris victimes de sous-alimentation pouvant entraîner des difficultés à allaiter ou des carences. On conseille de bien nourrir la souris gestante et lorsqu’elle a mis bas afin que son organisme reçoive suffisamment de vitamines, de minéraux et d’oligo-éléments. Granulés protéinés à base de noisette et friandises vitaminées peuvent être achetés dans les magasins dédiés.

Le cannibalisme est aussi un phénomène que l’on rencontre chez quelques souris primipares, ce sont celles qui ont des petits pour la première fois de leur vie, car la gestation peut générer du stress. Les petites femelles alors apeurées, voire totalement en panique, peuvent dévorer leur progéniture.

Dans ces cas précis, le cannibalisme peut être considéré comme normal. Pour aider une souris à prendre soin de ses rejetons, on peut déposer dans sa cage une autre femelle ayant déjà eu une portée.

Quelques mots sur les souriceaux nouveau-nés

Très dépendants de leur mère jusqu’ l’âge de 15 jours, ils grandissent et évoluent vite. Agés de 3 semaines, ils mangent de façon autonome et à 4 ou 5 semaines d’âge seulement, ils doivent impérativement être séparés selon leur sexe.

C’est une précaution fondamentale si l’on veut contrôler les naissances et éviter qu’ils ne se reproduisent avec leurs parents ou entre frères et sœurs car cela entraîne des problèmes de consanguinité. Nous avons vu que les souris des deux sexes sont sexuellement matures de très bonne heure.

Il faut donc être particulièrement attentif, noter la date de naissance exacte des petits rongeurs afin d’agir dans le temps imparti. Les souris femelles continuent sans problème à partager la cage de leur mère alors que les jeunes mâles doivent disposer d’une cage différente de celle de leur père pour limiter les risques de bagarres et de celle de leur mère et de leurs sœurs qu’ils pourraient tout à fait saillir.

Que provoque les morsures sur nous ? (Éruptions, Boutons)

Elles sont rares. Par précaution, il convient cependant de toujours se désinfecter l’éventuelle plaie ou les traces de dents de votre souris. Les souris sont connues pour transmettre certaines maladies potentiellement dangereuses.

On retrouve ainsi la salmonellose, qui est une pathologie bactérienne redoutable. Votre souris vous la transmet lorsqu’elle vous mord. Même si elle ne présente aucun symptôme, elle peut être atteinte de cette maladie.

Il en va de même pour le hantavirus, qui est notamment présent dans la salive de votre rongeur. Le virus atteint votre système pulmonaire dans une période d’une à 5 semaines après incubation. Il s’agit d’une maladie grave qui peut parfois engendrer la mort. La prise en charge rapide est souhaitée, car il n’existe aucun vaccin ni traitement spécifique à cette pathologie.

Que mange-t-elle ?

La souris sauvage mange typiquement des céréales, des graines et des plantes. La souris des champs mange aussi des insectes : des grillons, des scarabées, des papillons, des chenilles, des sauterelles, des millepattes, des petits escargots, des larves et des vers.

Les souris domestique peuvent manger la plupart des fruits et légumes, sauf les agrumes, le kiwi, les choux, les avocats et les pommes de terre. De même, ne donnez jamais à votre animal de noyau ou de pépin, car ils sont mortels.

You May Also Like