A quoi ressemble-t-elle ?
Rayé blanc et noir : là encore, son nom est trompeur puisque le moustique tigre n’est pas jaune et noir mais bien blanc et noir. Il est également caractérisé par la présence d’une ligne blanche le long de son thorax. Ses pattes sont également rayées.
D’où viennent t’elle ?
1ère période : La phase aquatique, le développement larvaire et nymphal
Une eau stagnante et une température minimum sont des facteurs indispensables pour la prolifération du moustique.
Les œufs
Les œufs sont généralement fusiformes et mesurent environ 1mm de long. Ils sont blanchâtres au moment de la ponte et s’assombrissent dans les heures qui suivent.
Les femelles pondent :
- à la surface de l’eau comme c’est le cas des genres de moustiques Anopheles, Culex et Culiseta ;
- sur un substrat humide susceptible d’être inondé par la suite pour le genre de moustique Aedes.
Les œufs du genre Aedes qui sont pondus isolément sur un substrat humide, doivent attendre d’être submergés pour éclore. Ils peuvent persister à l’état de dormance pendant plusieurs années dans la litière, sur sol humide en attente d’une inondation.
La larve
Toujours aquatique, l’évolution de la larve s’accomplit en quatre stades, séparés par une mue lui permettant de passer d’environ 2 à 12 mm.
La plupart des larves sont mobiles et respirent :
- directement à la surface de l’eau comme c’est le cas pour les Anopheles,
- par l’intermédiaire d’un siphon respiratoire pour les Aedes, Culex et Culiseta, situé à l’extrémité de l’abdomen.
Elles se déplacent par saccades et se nourrissent, généralement par filtration, soit à la surface, soit au fond du gîte larvaire.
La durée du stade larvaire est très variable, de quelques jours, en été, à plusieurs mois.
On trouve des larves dans toutes les collections d’eau, du marais aux fossés pollués, des fosses septiques aux creux d’arbres, sauf dans les eaux courantes. Ces gîtes peuvent s’étager :
- du bord de la mer à des altitudes élevées et dans des zones très ombragées pour les Aedes ;
- dans des eaux douces pour les Anopheles ;
- dans les eaux polluées pour le Culex pipiens.
Dans certaines conditions, la densité larvaire est telle que les larves peuvent occuper la totalité de la surface du plan d’eau comme cela peut-être le cas pour le Culex pipiens par exemple.
La nymphe
La nymphe est un stade éphémère de métamorphose qui aboutit à la sortie de l’adulte à la surface de l’eau.
Les transformations qui permettent au moustique de passer du milieu aquatique au milieu terrestre débutent à la fin du développement larvaire par la lyse des muscles et se poursuivent chez la nymphe par l’élaboration d’un système totalement nouveau.
Au cours de ce stade nymphal qui dure entre 24 et 48 heures, la nymphe ne se nourrit pas, elle puise dans les réserves stockées au stade larvaire et respire par l’intermédiaire de deux trompettes situées sur le céphalo-thorax et non au bout de l’abdomen comme chez la larve. Les nymphes restent généralement à la surface de l’eau mais plongent dès qu’elles sont dérangées.
2ème période : La phase aérienne, le moustique adulte vole après avoir émergé puis s’accouple.
Durant cette 2ème période, seule la femelle, après avoir été fécondée, pique pour aspirer environ 1 milligramme de sang contenant des protéines indispensables à la maturation de ses œufs.
Émergence de l’adulte
Au moment de l’émergence de l’adulte, la cuticule de la nymphe se fend longitudinalement. L’adulte se gonfle d’air et s’extrait de l’exuvie (mue) à la surface de l’eau.
Le moustique adulte
Les premiers moustiques adultes s’envolent à la fin mars. Ils vont pouvoir vivre pendant plusieurs mois. Suivant les espèces, plusieurs générations de moustiques vont se succéder pendant la période estivale. Lorsque le temps se rafraîchit, fin août, leur vie se raccourcit à quelques semaines et à partir de fin septembre en général, ils ne peuvent plus boucler leur cycle vital.
Quel est leur rythme de reproduction ?
Premièrement, pour qu’un moustique puisse se reproduire il faut qu’il soit au stade adulte (Imago en langage scientifique).
Les moustiques mâles vont voler en bandes à la recherche de femelles à féconder. En effet, une femelle ne peut être fécondée qu’une seule fois dans toute sa vie, l’enjeu est donc de taille pour le moustique mâle. Les mâles repèrent les femelles grâce à leurs antennes comportant une sorte de plumeau : ils vont détecter les vibrations des ailes des femelles qui ne battent pas à la même vitesse que celles des mâles.
La reproduction se fait le plus souvent en plein vol et a une durée moyenne de 16 secondes. Suite à cette première et unique fécondation, la femelle gardera les spermatozoïde dans une petite poche interne appelée spermathèque. Elle pourra ainsi faire jusqu’à 5 cycles de ponte avec une seule fécondation.
Le mâle va mourir quelques jours seulement après le début de son stade adulte alors que la femelle va accomplir son devoir de reproduction et vivre plusieurs semaines (jusqu’à 2 mois).
Pour que la femelle puisse produire et pondre des œufs, il ne suffit pas seulement qu’elle soit fécondée : un repas de sang est nécessaire.
En effet, les femelles sont les seules à se nourrir de sang, alors que les mâles se contentent de sucs végétaux et de sucre. La femelle moustique est donc la seule à piquer les humains.
Lorsque la femelle a été fécondée et qu’elle a pu faire un repas de sang, le cycle de la vie de nouveaux petits moustiques peut commencer.
La ponte des œufs du moustique
La femelle moustique va généralement pondre ses œufs 48 heures après son repas de sang.
Dans des conditions optimales, une femelle moustique peut faire un repas de sang toutes les 48 heures et ainsi engendrer une portée d’œufs à chaque fois. En moyenne, une portée comporte une dizaine d’œufs, mais cela peut aller jusqu’à 200 en une seule fois.
Une femelle peut pondre jusqu’à 5 fois 200 œufs soit 1000 œufs tout au long de sa courte vie.
La plupart des moustiques femelles vont aller pondre leurs œufs directement à la surface de l’eau où les larves pourront se développer.
Par exemple, dans des coupelles de pots de fleur, des gouttières, un bassin à poisson, un arrosoir ou encore une simple flaque. Il faut donc veiller à limiter au maximum l’eau stagnante pour éviter leur prolifération. Elles peuvent se déplacer sur plusieurs kilomètres pour trouver un point de ponte.
Les œufs sont naturellement protégés par une enveloppe contre la sécheresse et le froid. Ils peuvent se développer uniquement lorsqu’ils sont immergés dans l’eau (pour le moustique commun) et à proximité d’eau pour le moustique tigre (voir ci-après).
Ils éclosent 1 à 2 jours après la ponte, mais il arrive qu’en cas de basses températures le cycle se rallonge. Ainsi les œufs se conservent en état de pause pour laisser sortir les larves lorsque la température sera plus douce. Un œuf pondu en octobre peut donc éclore en mai de l’année suivante.
Que provoque les morsures sur nous ? (Éruptions, Boutons)
La piqure de moustique provoque une réaction inflammatoire se caractérisant pas une rougeur circulaire de la taille d’une piece de un euro, la piqure peut aussi se manifester par un bouton légèrement plus clair de la peau circulaire et la zone autour est rouge il est dur chaud et douloureux.
en piquant l’homme, les moustiques infectés peuvent lui transmettre :
- des maladies virales (chikungunya, dengue, maladie à virus Zika, fièvre jaune, encéphalite japonaise, fièvre du Nil occidental) ;
- des maladies parasitaires (paludisme, filariose lymphatique).
Chacune de ces maladies est transmise par un ou plusieurs types de moustiques, dits vecteurs d’infection. Ils appartiennent à diverses espèces (Anophèle, Aedes, Culex), ayant des habitats de prédilection et des horaires de piqûre différents.
Où se contractent les maladies transmises par les moustiques ?
Ces infections concernent traditionnellement des régions au climat chaud et souvent humide, propices au développement des moustiques, dites “zones endémiques“. Toutefois, aujourd’hui, ces maladies ont tendance à :
- apparaître dans des secteurs géographiques jusqu’alors épargnés ;
- réapparaître dans des zones où elles avaient disparu.
Ce phénomène est dû à la fois aux changements climatiques et au développement mondial du tourisme et du commerce. Ainsi chaque année, des voyageurs infectés introduisent par exemple la dengue en France métropolitaine.
COMMENT SE PASSE LA CONTAMINATION PAR UN MOUSTIQUE ?
La contamination par un moustique peut avoir lieu dans une zone endémique mais aussi en France métropolitaine.
Piqûre de moustique, à l’étranger, en zone d’endémie
Dans une zone endémique, une personne porteuse d’un virus ou d’un parasite (présent dans son sang) est piquée par un moustique. Ce moustique, en prélevant du sang de cette personne contaminée, est alors lui-même infecté.
Quelques jours plus tard, il pique une ou plusieurs autres personnes, qu’il peut contaminer à leur tour.
Piqûre de moustique en France métropolitaine
Des moustiques Tigre (Aedes albopictus) sont présents en France métropolitaine. Ils peuvent être porteurs du virus de la dengue, du virus du chikungunya ou du virus Zyka, s’ils piquent des personnes ayant été infectées lors d’un voyage à l’étranger. Ils peuvent alors contaminer d’autres personnes qui ne se sont pourtant jamais rendues dans des zones endémiques (on parle alors de cas autochtones).
de quoi se nourrissent les moustique :
La femelle de la plupart des moustiques doit se nourrir de sang pour produire des œufs. Selon les espèces, elle s’attaque à des animaux à sang chaud ou à sang froid. Le mâle ne pique pas, mais les deux sexes sont munis d’un long rostre pour aspirer le nectar des fleurs ou d’autres sources de sucre comme le miellat.
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